À moins d’avoir passé le week-end dans le Larzac, sans réseau, vous êtes difficilement passé à côté de We Love Green. Grâce à la très généreuse GreenRoom, LAPPOMS et sa bande de copains intitulée #TeamCalvi, ont pu aller y traîner leurs bottes. Car cette année, We Love a traversé Paris pour s’installer dans le bois de Vincennes, abandonnant ainsi Bagatelle. Vu les conditions climatiques des jours précédents, les terrains et voies d’accès étaient dignes du Mud Day… Qu’il en soit ainsi, nous irons coûte que coûte.
JOUR 1 :
Il n’a pas plu depuis la veille, c’est un bon début. Les portes sont censées ouvrir à 12h, pour un début des concerts à 14h. Fin de matinée, l’organisation du We Love Green annonce une ouverture des portes à 14h, et qu’il faut absolument prévoir des bottes ou des chaussures de rando. Les portes ne se sont ouvertes qu’à 15h30, imaginez donc la grogne des festivaliers… L’impératrice et Les Fils du Calvaire (ainsi que la moitié de la programmation de la scène Laland) ont sautés de la timetable… #déception J’arrive vers 17h, le site est immense, pas forcément bien indiqué. Quelques zones de passage ont été partiellement recouvertes de paille. Direction l’espace VIP pour rejoindre les copains, définir un programme pour ne pas louper les artistes que l’on veut voir, et boire une Heineken bien fraîche.
On file sur la scène Clairière, voir Metronomy , qui est en fait un Dj Set. Ça manque un peu de pêche, mais ça fait le job. PNL prend la suite sur la scène Prairie. L’artiste est loin de faire l’unanimité. Il parait que c’est mieux en version digitale. Par chance, c’est Hot Chip qui lui succède. Propre. Un burrito en compagnie de Fadela Mecheri et on file à Lalaland, pour taper un peu du pied. Le chemin est mal éclairé, très glissant, terriblement long… Axel Boman électrise le chapiteau. Dans mon malheur, j’ai choisi de partir au moment où LCD Soundsystem venait de terminer. Véritable marée humaine, qui s’engouffre dans un chemin mal éclairé, avec parfois de la boue à mi-mollet. Un peu de paille aurait été bienvenue… Navette RATP – Métro – Tram – dodo.
JOUR 2 :
Il ne pleut toujours pas, on croise les doigts pour que ça se maintienne. J’arrive sur le site à 17h et je constate que les conditions d’accueil des festivaliers sont toujours les mêmes. Dommage. Retour à Lalaland pour déguster une Mort Subite avec un cornet de frites belges. Le spot n’a pas désempli des deux jours. La bière fait une arrivée en fanfare sur le marché français. 17h40, en me dirigeant vers l’espace VIP, de la paille est enfin étendue sur le chemin entre Lalaland et le village du festival.
19h, James Blake joue sur la scène Prairie. Il est une des têtes d’affiche de cette édition 2016. Tout le monde est conquis, sous quelques rayons de soleil. AIR puis PJ HARVEY passeront derrière lui. Sans doute, la meilleure scène du festival. On file voir Masomenos, avant de boire une pint et de manger un morceau. Le grand air ça creuse !
22H30, retour à Lalaland, pour voir ÂME. L’ambiance est folle. Presque que des bonnes vibes dans l’air.
23h30, je compte partir, mais c’était compter sur ma bande d’acolytes qui m’a croqué le cerveau pour que je reste avec eux…
00h30, c’est la fin. Les Uber sont à 2,7% d’inflation.. Tout va bien…
Pour conclure, cette édition 2016 du We Love Green en aura refroidi plus d’un, par les conditions d’accueil, la programmation, qui, au vu des années précédentes était en dessous de nos espérances. Il n’empêche que lorsque l’on est bien accompagné, peu importe ces différents éléments perturbateurs, la joie de vivre et les bons moments prennent le dessus. À l’année prochaine !
There are 0 Comments