Alors que la 16ème édition de Solidays vient de s’achever, il est l’heure de faire un bilan sur le plus gros festival de musique français.
C’était une première pour moi, et je dois dire que je suis ravi d’avoir pu assister à cet événement, même sous une pluie battante le samedi.

Plus les années passent, plus Solidays grandit, et cette année le record d’entrées à vraisemblablement été battu par rapport aux 170 000 billets vendus lors de la dernière édition.
Une chose m’a agréablement surprise : la propreté des festivaliers.
De nombreuses poubelles étaient disposées sur le site et les festivaliers ont été  très respectueux du site.
C’est agréable de ne pas piétiner des bouteilles plastiques et autres emballages de sandwichs gras en plus de l’importante masse de boue.

Solidays a toujours été réputé pour sa programmation « béton ».
Des obligations de dernières minutes m’ont retenues d’aller à l’hippodrome de Longchamp le vendredi, et c’est avec une grande déception que j’ai loupé notamment Fauve, Vitalic qui apparemment ont été magistraux.

C’est accompagné de mon parapluie que je suis arrivé  sur le site le samedi après-midi.
Après un rapide tour à l’espace média où j’ai croisé le président d’honneur de Solidarité Sida, Antoine De Caunes, que je suis parti à l’assaut de ce qui sera mon terrain de jeu pour les 2 jours suivant.
Clairement je ne pensais pas que ça serait aussi étendu que ça … et je suis curieux de savoir combien de kilomètres à pied peut faire un festivalier pendant les 3 jours.
Petit tour à la Green Room Heineken, où Acid Arab envoyait du bon son, la foule était en communion avec le duo de dj’s.
Je suis passé rapidement voir Cat’s On Tree’s pour ensuite voir se produire Klink Klock que j’ai eu l’occasion de découvrir et apprécier en première partie de -M- il y a quelques mois de cela.
Un groupe à suivre.

Ensuite j’ai retrouvé quelques-uns de mes amis, et eu occasion de savourer une Despé Lime (avec modération) avant de nous rendre à la scène Bagatelle pour voir Deluxe, sorte d’electro-swing que j’ai découvert avec plaisir sur les conseils de ma bande.
La pluie était de la partie, elle ne nous quitta quasiment pas de la fin de la soirée mais il nous en aurait fallu plus pour abdiquer.
Déception du jour : Jabberwocky et Talisco se sont produit au même moment que Deluxe, il a fallu trancher.
Nous avons enchainé ensuite sur Rodrigo Y Gabriela, Stuck In The Sound, The Parov Stelar Band, Gesaffelstein et Franz Ferdinand.
Autant dire que nous avons pris 5 claques de suite. Même que c’était bon !

Dimanche après-midi, retour sur le champ de bataille.
De la paille a été dispersée sur les principaux axes de passage de l’hippodrome afin d’éviter de trop nombreuses chutes dans les « autoroutes » de boues.
Je suis passé devant Triggerfinger que je ne connaissais pas encore mais qui m’a donné envie de découvrir.
Puis je me suis rend au Wild Bar Despé pour saluer Will le community manager de la marque, me trémousser sur les mixs endiablés de Freddy Jay et c’est alors que Will me réservait une belle surprise : un Backstage Tour.
Un Bénévole est arrivé pour nous prendre en main et nous faire découvrir les coulisses.
Après avoir évoqué le festival en quelques chiffres importants et évité de croiser le chemin du Président de la République qui était en visite officielle, nous nous sommes assis sur le devant des « crash barrières » devant la scène pour voir Kobo Town en live et ce fût une belle découverte.

Je rejoins la même bande de la veille après avoir loupé La Femme et FFF mais une fois de plus, il faut faire des choix dans la vie.
C’était parti pour Vanessa Paradis, Christine and the Queens, Yuksek, Girls in Hawaii, Sarah W Papsun, Metronomy, Woodkid et Skip The Use pour terminer.
Le chapiteau où jouait Christine and the Queens a été plein à craquer … direction la scène Paris pour Vanessa mais c’était sans compter sur les bonnes vibes qu’envoyait la Green Room avec Yuksek aux platines.
Marc et Diane étaient dans leur élément, Agnès et moi-même avons savouré une Heineken bien fraîche avant de reprendre notre chemin.
A en écouter deux-trois de mes acolytes, Girls In Hawaii était sensé être le meilleur concert de Solidays … avant d’avoir commencé. Grosse déception pour ma part, pas du tout mon style de musique, pas grave j’ai filé voir Sarah W Papsun et je pense avoir reconnu Moche Pitt des Airnadette à la batterie.
Soudainement, il était l’heure d’aller voir Metronomy, la scène Paris a été prise d’assaut, le public survolté !
Quel bonheur d’entendre « Love Letters » en live.

Après un arrêt au stand et une Despé Lime, la team s’est reformé devant la scène Bagatelle pour voir jouer Woodkid.
Moment parfait, Yoann Lemoine est un génie. La foule s’était amassée jusque loin derrière pour voir le show.
Je croise Guylaine qui est toujours aussi souriante.
Skip The Use a clôturé cette 16ème édition avec l’énergie légendaire de son leader Matt Bastard.

La machine Solidays ne pourrait fonctionner sans le soutien de nombreux partenaires, mécènes et volontaires.
Il faut continuer de soutenir ce genre de cause car le sida fait encore trop de ravages!
Le mini coup de gueule du jour est adressé aux trop nombreuses personnes qui ont utilisés les préservatifs mis à disposition sur le site pour en faire des ballons et autre masques…
Utilisez-les à bon escient!

Devenez fan de la Page Facebook Solidays
Plus d’informations ur le Site Web Officiel ICI

Photos de LAPPOMS ICI
Vidéos de LAPPOMS ICI