Déclaré Festival d’utilité publique, SOLIDAYS termine cette année encore, en fanfare. Avec un record battu, l’année dernière et ses 175 000 festivaliers, l’organisation a déclaré avoir reçu cette année plus de 180 000 personnes. Une bonne nouvelle pour la recherche contre le SIDA puisque les bénéfices leur sont reversés en intégralité.

Vendredi, Jour 1.
Direction l’entrée technique pour retirer mon accréditation média. Bug informatique, elle n’est pas là, il faut attendre. Je fais la connaissance de Belen, journaliste de son état, elle aussi est en attente de son accréditation. 2h30 plus tard, nous décrochons notre Graal. Passage par l’espace presse pour voir les horaires de chaque artiste. J’ai loupé Soviet Suprem et Izia (#déception). Isaac Delusion joue juste à côté. Le chapiteau est bien plein. Nous filons à la GreenRoom pour voir l’ami REMAIN aux platines. Il envoie du bon son, le public est réactif. La moyenne d’âge des festivaliers est chaque année plus jeune. Un peu perturbant pour le presque trentenaire que je suis et je ne parle pas de Belen dont je tairai l’âge. Asaf Avidan est sur la scène Paris. Il y a une grosse affluence pour l’homme à la voix cristalline. Retour à la GreenRoom pour Ivan Smagghe. Je tombe sur des camarades de la blogosphère. Good vibes, good peoples et bières fraiches. Paul Kalkbrenner succède à Asaf Avidan, nous ne pouvons le louper. Toujours très bon en live, ce Paul K. Dernier métro. Dodo.

Samedi, Jour 2.
Cette 17ème édition est baignée de soleil. Ça change de l’année dernière en mode gadoue et parapluie… Le soleil tape fort, j’arrive sur l’hippodrome vers 18h. Les Twinsmatic jouent à la GreenRoom. C’est le feu ! Mais ce n’est plus de mon âge… Donc je contemple la scène depuis l’écran installé dans le vip, juste derrière, sur un canapé et une Heineken en main. En compagnie des mêmes acolytes de la veille. Tant qu’à faire… Le duo de Chateau Marmont prend la suite des opérations pour un live endiablé. L’ambiance est top. Chill Bump joue sur la scène Domino, juste en face. Un peu de rap dans ce monde de brutes. Je sacrifie les Brigitte au profit du Dj Set de Marc Cerrone à la GreenRoom. Le pape de la disco est en forme. La jeunesse semble apprécier les pépites du boss de Malligator. Court passage sur la scène César Circus qui accueille RONE. Nous filons voir I AM. Prestation en demi-teinte… Les classiques du groupe ont été revus et corrigés pour être joué en live, mais la sauce prend difficilement. Direction le métro afin d’éviter la cohue… Nous loupons Die Antwoord et Congopunq. Ça sera pour une prochaine fois.

Dimanche, Jour 3.
J’arrive pendant le traditionnel « patchwork des noms ». 1h où le Festival est en pause. 1h pour sensibiliser les festivaliers aux ravages de cette maladie qui contamine encore trop de personnes. Le confort du vip GreenRoom m’empêche d’aller voir qui que ce soit sur scène…. Baby-foot et bières fraiches feront l’affaire. Je loupe Chinese Man pour un Backstage Tour en compagnie de quelques autres privilégiés. Paulin, bénévole de longue date pour l’association, nous fait découvrir l’envers du décor. Backstage Tour qui finira en devant de scène avec Benjamin Booker. Le pied ! Je retrouve mes acolytes pour aller voir Brodinski. Nous sommes cernés par les personnes revenant de la Color Party avec Zebda. Quel enfer ! C’était sans compter sur cette jeunesse qui passe son temps à faire des pogo à tout bout de champ…. Nous écourtons l’expérience multi-sensorielle… Une dernière bière, la bise à Pierre et direction le réseau ferroviaire…

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